sssssssssssssss sssssssssssssssssss

Ohlala…où avons-nous atterri ? – Dans mon antre, très chères, et je ne suis pas mécontentes de vous voir, je commençais à trouver le temps long, coincée ici toute seule avec cette horrible pieuvre qui siffle. – Mon Dieu… La soliste nous a bel et bien fait passer à la trappe, envoyé dans le cahier des cauchemars, nous rabaissant toutes au rang de la Rabat-joie ! – Oh l’affreuse ! - Satané tyran incapable de supporter la contradiction ! – Qu’allons-nous devenir ? – Comment remonter sur la page principale ? – Ca, mesdemoiselles, je crois que c’est impossible. Il faudra attendre le bon vouloir de la folle furieuse perchée là-haut ! – Je proteste ! – Crie aussi fort que tu voudras, fillette, tu t’égosilleras en vain. – Alors là, c’est pire que tout, pire que les pages entières de recopiage que nous avons subi vaillamment dans la partie manuscrite, pire que les insectes, pire que les ronces et pire que les champignons puants ! -- C’est une honte : nous faire miroiter monts et merveilles sur le web, pour finalement nous reléguer dans la tanière sous-marine d’un céphalopode siffleur à la première petite remarque désobligeante ! – Heu… ce n’était pas vraiment la « première »… -- Mais quand bien même ! A-t-on jamais vu susceptibilité plus exacerbée ? -- C’est vrai ça : miss Gnagnagna délire et c’est nous qui trinquons ! – Dieu merci, notre Aïeule a quitté le chœur à temps : pas sûr qu’elle aurait supporté un exil aussi éprouvant. -- Ne pourrait-on s’échapper ailleurs sur le web ? Je suis sûre qu’il existe mille textes qui mériteraient commentaires dans les environs. Ces sifflements de pieuvre me donnent une de ces migraines… -- Non, malheureusement, il n’y a rien à faire qu’attendre, attendre qu’elle recouvre la raison. – Autant dire qu’il nous faudra patienter jusqu’à la St Glinglin ! – Calmez-vous mesdemoiselles : elle nous rappellera là-haut dès qu’elle aura achevé son soliloque, quand elle sera convaincue d’avoir convertit l’intrus à sa cause. Elle ne peut longtemps se passer de nous, vous devriez le savoir. ssssssssssssssssss sssssssssssssssss sssssssssssssssss ssssssssssssss ssssssssssssssssssss sssssssssss ssssssssssssss ssssssssssssssssssssssss sssssssssssssssssssss sssssssssssssssss ssssssssssss sssssssssss sssssssss sssssssssssss ssssssssssssssssss ssssssssssssssssssss