En vérité quel meilleur moyen, pour réhabiliter un auteur, que de lire et donner à lire ses écrits ?
Voici donc la nouvelle de Holmberg, « Horacio Kalibang o los automatas » dans sa version originale ou, pour les non hispanophones, dans la traduction française de l’excellent Bernard Goorden.
* Je te tiens ! Accroche-toi, double de moi !
-- Mais, mais… Qui es-tu ? On dirait que tu es… moi… -- Oui, oui, c’est bien moi… Qu’est-ce que je pèse lourd, je ne m’en étais jamais rendu compte jusque là… -- Oh mon Dieu je suis devenue folle ! Complètement schizo ! -- Je ne pourrai plus tenir bien longtemps si tu gigotes comme ça…
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Trêve de plaisanteries : il est temps de retrouver l’ombre
accueillante du jeune chêne aux deux balançoires, la nuit devrait bientôt tomber sur notre premier jour de marche, un peu de repos nous fera, à moi en particulier, le plus grand bien…